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Cris rassemble les nouvelles de la période du 4 mai 1919 où s’épanouit le mouvement pour la Nouvelle culture, qui revendique l’usage de la langue vernaculaire et s’en prend au moralisme confucéen. Certaines d’entre elles, comme « Le Journal d’un fou », publiée dans Nouvelle jeunesse en 1918, ou « L’édifiante histoire d’A-Q », sont devenues canoniques. D’autres, comme « Terre natale » ou « L’opéra de village », représentent sur un mode élégiaque la Chine rurale du bas-Yangtse dans laquelle a grandi Lu Xun. Errances, publié en 1926, contient onze nouvelles évoquant, sur un ton souvent mélancolique, l’errance des intellectuels chinois des années 1920. Anciens lettrés devenus petits fonctionnaires, ils semblent piégés entre leurs souvenirs d’un passé rural familier mais cruel et la modernité incertaine ou trompeuse des grandes villes occidentalisées, où ils peinent à trouver une place. Mauvaises herbes, recueil de vingt-trois poèmes en prose, dont la forme rompt avec la plupart des pratiques poétiques antérieures, rassemble des méditations, oniriques ou nostalgiques, sur le passage du temps et les efforts humains pour changer l’histoire.

Nouvelles et poèmes en prose

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Cris rassemble les nouvelles de la période du 4 mai 1919 où s’épanouit le mouvement pour la Nouvelle culture, qui revendique l’usage de la langue vernaculaire et s’en prend au moralisme confucéen. Certaines d’entre elles, comme « Le Journa

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Auteur(s): Lu, Xun

Editeur: Editions Rue d'ULM

Collection: Versions Françaises

Année de Publication: 2015

pages: 665

Langue: Français

ISBN: 978-2-7288-0514-3

eISBN: 978-2-7288-2619-3

Cris rassemble les nouvelles de la période du 4 mai 1919 où s’épanouit le mouvement pour la Nouvelle culture, qui revendique l’usage de la langue vernaculaire et s’en prend au moralisme confucéen. Certaines d’entre elles, comme « Le Journa

Cris rassemble les nouvelles de la période du 4 mai 1919 où s’épanouit le mouvement pour la Nouvelle culture, qui revendique l’usage de la langue vernaculaire et s’en prend au moralisme confucéen. Certaines d’entre elles, comme « Le Journal d’un fou », publiée dans Nouvelle jeunesse en 1918, ou « L’édifiante histoire d’A-Q », sont devenues canoniques. D’autres, comme « Terre natale » ou « L’opéra de village », représentent sur un mode élégiaque la Chine rurale du bas-Yangtse dans laquelle a grandi Lu Xun. Errances, publié en 1926, contient onze nouvelles évoquant, sur un ton souvent mélancolique, l’errance des intellectuels chinois des années 1920. Anciens lettrés devenus petits fonctionnaires, ils semblent piégés entre leurs souvenirs d’un passé rural familier mais cruel et la modernité incertaine ou trompeuse des grandes villes occidentalisées, où ils peinent à trouver une place. Mauvaises herbes, recueil de vingt-trois poèmes en prose, dont la forme rompt avec la plupart des pratiques poétiques antérieures, rassemble des méditations, oniriques ou nostalgiques, sur le passage du temps et les efforts humains pour changer l’histoire.

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